Qui ose (se) l’avouer ? Cet été je suis rentré/e de vacances fatigué/e ! Quittons un instant le discours de façade et interrogeons-nous sur la difficulté que nous pouvons avoir à gérer cette période d’entre-deux. Les vacances s’apparentent à une phase de transition. Elles nous interrogent sur nos envies, invitent à changer de rythme, suscitent de nombreuses attentes

« La source de la plupart de nos fatigues est ce besoin intemporel et universel de trouver sens. Seulement, nous n’obtenons pas aussi facilement qu’avant cette reconnaissance. Donner beaucoup de forces dans un travail qu’on aime génère de la bonne fatigue. Mais, aujourd’hui, les hommes doivent être toujours rapides, efficaces, s’adapter de manière permanente à l’impermanence.

Pour vivre, se développer, grandir, on a besoin à la fois de contrôle et de chaos. C’est vrai pour une personne, une famille, une entreprise, une admnistration, un pays, le monde… Le Groupe Michelin s’est rendu compte qu’en poussant trop loins les processus de contrôle, il obtenait l’inverse de ce qui était recherché. (…) Au

A chaque fois le même émerveillement à l’arrivée des premiers rayons du printemps : après des semaines d’hibernation, la nature s’éveille et tous nos sens semblent en émoi. Le cycle des saisons, en écho au cycle de la vie, se rappelle à moi et ravive une curiosité fébrile devant ce monde en devenir. Deuils et projets,

« Se mettre à l’origine de sa vie n’est pas une usurpation megalo-maniaque d’un pouvoir sur le monde. C’est bien au contraire un acte d’humilité et d’accueil de ce qui nous est donné à vivre. C’est devenir responsable de son existence. » (…) « La vraie liberté ne réside pas dans le « je »

« L’être humain est paradoxe : il est fort et fragile à la fois. Il lui faut trouver un équilibre entre les deux éléments du paradoxe. S’il n’était que fragile, il aurait du mal à vivre dans notre société. En n’écoutant que la force, il tue, en lui, tout un monde de sensibilité. Il se fait